Les cocons abritent des œufs, des larves ou encore des insectes. Ils symbolisent la protection, la transformation et la mutation. Ils génèrent de la fascination mais aussi de la crainte.
L’idée de concevoir des installations sur ce thème résulte d’une anecdote : alors que nous voulions protéger un arbuste du froid en l’enveloppant dans un film plastique, des moisissures se sont développées qui l’ont fait sécher. L’enveloppe s’est transformée en une sorte d’incubateur qui à facilité la prolifération d’organismes que nous n’avons pas pu contrôler. Ce geste élémentaire de notre part indexe en quelque sorte l’activité technique humaine continue et non maîtrisée.
L’idée s’est actualisée ensuite diversement selon les projets et contextes d’intervention.
Les guetteurs (2015), étude pour 0n ne sait pas comment ça a commencé. L’art dans les jardins, Auvers-sur-Oise. Branchages, plastique d’emballage, dimensions variables.
On ne sait pas comment ça a commencé (2015), installation conçue pour l’événement H24, dans le cadre de la programmation The summer show : le couple organisée par Christiane Ainsley, [Art Mandat, Tannerie des perles, Barjols. Branchages, ampoules lumineuses, plastique, ventilateur, dimensions variables.
L’installation donne le nom à l’exposition dans laquelle elle est présentée : On ne sait pas comment ça a commencé - Scène 5 (2018). Branchages, ampoules lumineuses, plastique, ventilateur, dimensions variables.
Collection de souffles (2020). Exposition "Souffles d’art contemporain", Maison des arts, Cergy-Pontoise. Ballons de baudruche, ampoules lumineuses, emballage plastique, ventilateurs, dimensions variables.
Photographies : patricia d’isola et christophe le françois