"How to present actual art to an impatient child ?" is a poetic intervention project in space public about a social or political issue, defined with some institutional partners. This project mainly involves activate a public situation to help people to take position about art. Many texts are printed and presented in a public space. On white plastic panels the visitors can write a text or draw with dry erase markers.
Des textes qui font penser sont édités sur du papier coloré et fixés sur des montants.
Des supports blancs peuvent être intercalés, en permanence ou dans le cadre d’un workshop,
sur lesquels il est possible d’écrire ou de dessiner.
Ce champ de textes et de supports blancs est installé à l’extérieur,
ou à l’intérieur.
Les visiteurs réagissent.
Titre : Comment expliquer l’art actuel à un enfant impatient ?
Une collection de petits textes sans importance, où se cotoient d’innombrables textes d’anonymes contributeurs et Duras, Bourdieu, Duchamp, Schön, Kaprow, Maciunas, Piaget, Giordan, Bataille, Kauffmann, Beuys, Vygotski, Calle, Broodthaers, Ponge, de Certeau, Filliou, Hesse, Duras, Art & Language, Molnar, Blanchot, Zay, Day, Bourdieu, Burden, Arendt, Jeudy, de Keersmæker, Bausch, Musil, Boal, Nadj, Levi-Strauss, Jabès, Barthes, Adorno, Perrot (Michèle), Foucault, Kaufmann, Moulin (Raymonde), Buchloh, Heinich...
Impossible à percevoir d’un trait, impossible à quitter, divertissant, imprévisible, absolument inutile, totalement indispensable.
Dispositif créé pour l’événement CAMPING 2003, proposé par l’École Nationale d’Arts Décoratifs Limoges-Aubusson et diversement actualisé ensuite.
Échange, coopération, respect... quel sont nos rapport à l’autre alors que se multiplient les crispations identitaires ?
Installation réalisée en collaboration avec les élèves du collège Daubigny, dédiée à Samuel Paty assassiné à l’époque de l’exposition Mur... mures
Actualisations :
- MUR... MURES, galerie d’art contemporain, Auvers-sur-Oise, exposition collective avec Fabien HOMMET et Katayoun ROUHI ; collectif Grap’s, 2020
- FORET DE MOTS, Mairie du 11e arrondissement, Paris, 2008.
- 50 ANS, 50 ENVIES, 50 PROJETS, 50 PLAISIRS, 50 COUPS A BOIRE, 50 AMIS... 2007, La Lavelière.
- TERRITOIRES PROVISOIRES, 2004-2005. Chorégraphie de Annie DUMONT
- PROMENADE DANS L’ART D’AUJOURD’HUI, Parc Van Gogh, OMC ville d’Auvers-sur-Oise 2003
- CAMPING, ENSA Limoges-Aubusson, 2003
Description :
Note d’intention
Installer une zone de déclenchement de la pensée et de l’écriture par la mise en proximité de textes courts et la participation des visiteurs.
Principes
- Des textes collectés au préalable au sujet d’une question ou d’un contexte donné sont édités et réaliés au format A5 selon le principe des murmures.
- Ils sont fixés sur des montants prévus pour une installation en intérieur ou en extérieur.
- Le nombre et la répartition (entre 200 et 400) varient selon les contextes d’intervention.
- L’installation peut intégrer un dispositif d’écriture pour les visiteurs ou un worshop. L’œuvre se développe alors dans le dialogue qui s’installe entre les textes présents et les contributions des uns et des autres ; elle forme un tout le temps de la manifestation et se disperse ensuite.
Espace de présentation et participation des visiteurs
- L’installation est conçue en fonction de l’espace de présentation est nécessaire pour assurer une circulation aisée dans une installation proposé.
- Une présentation du dispositif et ses modalités de fonctionnement sont disponibles à proximité.
- L’installation d’un atelier d’édition ou d’un workshop sur place est conseillé pour favoriser les échanges avec le public.
Mise en œuvre :
- Une commande déclenche le dispositif pour un événement donné.
- Le dispositif est cadré autour d’une problématique.
- Une recherche préalable permet de constituer un fond documentaire initial en rapport avec l’événement.
- Le public est sollicité lors du montage de l’événement et/ou est amené à réagir pendant l’événement.
- Du matériel de micro-édition et un atelier sont installés sur place.
Télécharger le dispositif :
Photographies : patricia d’isola et christophe le françois